15.11.10

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Quand l'errance se conjugue à la mémoire,
les traces se font signes et les signes s'impriment;
Quand l'invisible sourd et gronde sous les silences,
les strates se divisent et libèrent la parole;
Quand le doute s'insinue et ternit la confiance,
le film se déchire pour restaurer l'histoire.
.... Quand tout s'efface, tout se révèle.
Et un jour, les couches superposées sur la toile de nos vies s'échappent du cadre
pour embrasser dans un même regard le passé et le futur

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4 commentaires:

Rénica a dit…

c'est beau Juillev la toile, le texte les deux me touchent beaucoup...

eveline Gallet a dit…

Merci Renica!

Anonyme a dit…

Les mots sont beaux quand ils pleurent mais ils peuvent aussi l'être quand ils rient....Aujourd'hui, ici, il pleut...et j'ai aimé te lire!!!!

je te souhaite une merveilleuse journée...

eveline Gallet a dit…

Dualidad involuntaria:
Il pleut en espagne, il neige à Lyon ...Les mots se moquent des intempéries, ils sont en nous et quand ils sortent, ils nous réchauffent!
Belle journée à toi aussi