14.1.14

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On est là, en équilibre.
La lumière est traversée
d’ombres brèves. On reste encore
pour l’espace, pour les branches,
pour l’ombre bleue, pour le merle,
pour les visages un instant 
dans le jour sans nom. Pour ce 
qui ne revient pas. On reste 
encore pour ce qui vient.

J.Ancet

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