Ce texte de Pablo Neruda est gravé devant sa maison, bâtie sur les flancs du cerro San Cristobal, à Santiago du Chili
Je demande le silence
Maintenant qu'on me laisse tranquille
Qu'on s'habitue à mon absence
Je vais fermer les yeux
Je ne veux que cinq choses
Cinq racines préférées
L'une est l'amour sans fin
La seconde est de voir l'automne
Je ne puis vivre sans que les feuilles
Volent et retournent à la terre
La troisième est l'hiver grave
La pluie que j'aime la caresse
Du feu dans le froid sylvestre
En quatrième lieu l'été
Rond comme une pastèque
La cinquième ce sont tes yeux
Mathilde mienne
Ma bien aimée
Je ne veux pas dormir sans tes yeux
Je ne veux pas vivre hors de ton regard
Je vais refaire le printemps
Pour que tu puisses encore me voir
.
13 commentaires:
Ce tourbillon m'aspire, mais vers quoi je ne sais pas....
Une valeur sûre, ce Neruda, un bel hommage à l'automne, aux saisons mais à l'automne, surtout, ainsi qu'à l'amour. merci.
Quand l'élégance de la vue le dispute à celui de la lecture....
Mini: Accroche toi aux branches!
Oh!: Un bel hommage à la vie... Bienvenue!
Xavier: Que répondre après ça?
Splendide... merci.
Un silence....
c'est magnifique pour les yeux et l'esprit par ici...
qui a dit que les hommes n'étaient capables d'aucun romantisme...quant à ta photo c'est bizarre mais j'ai d'abord cru qu'il s'agissait d'un sucre d'orge...je pense qu'à manger moi en ce moment!!!
Belle déclaration. J'aime les déclarations d'amour, le temps passant trop vite il faut vite dire les choses. Amitiés
-Virginie: merci et bienvenue!
- Cath: Tu es rentrée? Eh! attention à ton régime!
-T: tu es la preuve que les hommes sont romantiques (n'est-ce pas Cath?)
Ce matin,
je viens ici et je vais utiliser le "Tu" .
Merci d'être venue sur mon chemin..
Magnifique photo
Mots forts et troublants
Neruda toujours vrai, beau, ces textes résonnent comme une musique qui sort des profondeurs de nos "tripes".
Le silence
La vie
L'amour
Ce tourbillon lumineux éblouit mes yeux.
Merci
Mes amitiés lointaines.
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