22.2.11

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Fuir dans une ligne qui ne définirait pas un avenir mais un devenir, ligne d'émancipation, de libération, vers une destination inconnue. Fuir, riche de ses expériences et de ses souvenirs, fuir, les yeux, le coeur et les bras grand ouverts. Fuir pour toujours désirer .... fuir pour inventer encore.
. "On est devenu, soit même, imperceptible et clandestin dans un voyage immobile. Plus rien ne peut se passer, ni s'être passé. Plus personne ne peut rien pour moi, ni contre moi. Mes territoires sont hors de prise, et pas parce qu'ils sont imaginaires mais parce que je suis en train de les tracer. Nous devons inventer nos lignes de fuite si nous en sommes capables, et nous ne pouvons les inventer qu'en les traçant effectivement dans la vie." Fitzgerald (mille plateaux)

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3 commentaires:

alterdom a dit…

j'adore!
Surréaliste à la fois, car comment fuir dans un univers urbain tenant du palais des glaces et du métro aérien,
paradoxalement, l'onirisme est au rendez-vous,
Bravo, Evelyne!

eveline Gallet a dit…

Effectivement, ta remarque est interessante ...comment fuir dans un univers qui semble clos? J'avoue que je n'ai pas pensé à cette interpretation (qui m'interroge!)J'ai choisi cette photo pour ses lignes et parce qu'elle a été prise à l'aeroport Saint-Exupery à Lyon
Amitié

Rénica a dit…

j'aime le texte et la photo ! Oui il faut trouver sa ligne de fuite...l'inventer surement au delà des murs...