Quand il faudrait suspendre le souffle devant le magique
éphémère
quand il serait urgent de sursoir pour rassembler les cœurs
figés
quand le feu et la glace marchent ensemble la tête à
l’envers
quand les oiseaux chantent en janvier tant l’air est
doux
quand les fleurs givrent sur place en une nuit de
glace
quand nous savons les yeux ouverts brutalement happés
ailleurs
quand juste le parfum de la main bouleverse la caresse de
l’étreinte
quand le sensuel s’émerveille aux velours de pétales sur la
peau
et quand les peaux se mêlent de beau
Quand tous ces indicibles sont sans mots,
Je lui rends grâce d’être là - la Vie
et Nous désire à l’envi.
C.Grandemange
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