6.1.20

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Quand il faudrait suspendre le souffle devant le magique éphémère 
quand il serait urgent de sursoir pour rassembler les cœurs figés  
quand le feu et la glace marchent ensemble la tête à l’envers 
quand les oiseaux chantent en janvier tant l’air est doux 
quand les fleurs givrent sur place en une nuit de glace 
quand nous savons les yeux ouverts brutalement happés ailleurs 
quand juste le parfum de la main bouleverse la caresse de l’étreinte 
quand le sensuel s’émerveille aux velours de pétales sur la peau 
et quand les peaux se mêlent de beau 

Quand tous ces indicibles sont sans mots,

Je lui rends grâce d’être là - la Vie
et Nous désire à l’envi.

C.Grandemange


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