23.9.20

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A mes mots qui résistent
A mon souffle essoufflé
A mes mains qui se tendent
A mon corps qui s’arrime 
à toi
A nos peaux qui se régénèrent
A nos cœurs qui s’ébattent
Aux ombres qui s’estompent
A la lampe qui s’éclaire 
sur toi
A nos résolutions qui se perdent
Au temps qui s’invente
A l’espace qui s’évente
Au trop plein qui jaillit
 de toi

Ev

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