16.3.21

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Il sait désormais qu'il doit renoncer à l'imposture des mots ancrés dans l’immuable et l’éternel: l’image poétique est verticale, fusée de lave qui retombe et pétrifie.
Qu’il doit regarder par cette déchirure commune: les mots ne sont debout que le temps d’un poème et nous n’habitons que des ruines futures.
Pour deviner déjà que tout poème, peut-être, est dans sa quête même
 
M. Baglin

 

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