10.3.21


Quand je survole les contrées de ma mémoire,
des chemins singuliers s’étirent et se nouent,
étranges calligraphies donnant corps au silence pétrifié.
Les entrelacs du temps énigmatique et fatal
révèlent l’empreinte d’un vivant sans nom et sans visage
 
Pénétrer l’espace, le remplir du regard
Rendre visible le silence
Arracher des lambeaux au vide qui se creuse
Faire surgir de nouvelles images
Conserver une trace, un sillon, une route, un signe.
 
Essayer de retenir quelque chose

Ev

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