29.5.08
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Fuir, dans une ligne qui ne définirait pas un avenir mais un devenir, ligne d'émancipation, de libération pour enfin se sentir vivre. Fuir dans un voyage immobile vers des territoires hors de prise parce qu'on peut enfin les tracer. Fuir, riche de ses expériences et de ses souvenirs, fuir, les yeux, le coeur et les bras grands ouverts. Fuir pour toujours désirer, fuir pour inventer toujours.
Fuir vers le bonheur sans peur qu'il ne se sauve...
« Quand il ne peut plus lutter contre le vent et la mer pour poursuivre sa route, il y a deux allures que peut alors prendre un voilier : le cap (le foc bordé à bord et la barre dessous) qui le soumet à la dérive du vent et de la mer ou la fuite devant la tempête en épaulant la lame sur l’arrière avec un minimum de toile. La fuite reste souvent, loin des côtes, la seule façon de sauver le bateau et son équipage. Elle permet aussi de découvrir des rivages inconnus qu’ignoreront toujours ceux qui ont la chance apparente de pouvoir suivre la route des cargos et des tankers, la route sans imprévus, imposée par les compagnies de transports maritime.... Vous connaissez sans doute un voilier nommé « désir ». (H Laborit)
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3 commentaires:
désir du rivage
C'est bien joli, ici…
Super be Juillev..texte et illustration... beaucoup de douceur..
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